jeudi 29 décembre 2016

mercredi 28 décembre 2016

Appel à communication, Call for papers, colloque ASTRES, Tourismes et adaptations, 14,15,16 juin 2016, Grenoble, IGA, Cité des territoires

APPEL A COMMUNICATIONS
7e édition du colloque pluridisciplinaire AsTRES
Tourisme(s) et adaptation(s) :
un secteur et des activités à l'épreuve des mutations économiques, environnementales, culturelles et sociales.
14 au 16 juin 2017,
Université de Grenoble Alpes (IGA, Cité des territoires) France

Le prochain colloque de l’Association Tourisme Recherche et Enseignement Supérieur (AsTRES) entend interroger le thème de(s) l’adaptation(s) du tourisme, dans ses multiples dimensions et à différentes échelles, sur tous les terrains, sollicitant de fait plusieurs disciplines comme la géographie, la sociologie, l’histoire, l’anthropologie, l’architecture, le droit, l’économie, les sciences politiques, la psychologie et les STAPS, etc.

Le tourisme est une activité particulièrement sensible aux bouleversements du monde. Les mutations contemporaines, passées ou futures des sociétés, les transformations des rapports de l’homme à l’espace et au temps, la montée des incertitudes questionnent l’activité touristique. A travers les pratiques, les aménagements, les mobilités ou encore la gestion des territoires, la question de l’adaptation du tourisme aux changements de mode de vie et de l’économie, aux contraintes ou évolutions environnementales, aux incertitudes et aux risques se pose, cela à travers des approches empiriques ou théoriques permettant d’appréhender la complexité du phénomène, à des échelles spatiales et temporelles variées.
La notion d’adaptation sera abordée dans ses principales acceptations - se conformer aux circonstances, se mettre en accord – et précisée au fil des apports et des débats. Nous partons du postulat que le tourisme peut s’adapter, qu’il est adaptable comme le montre l’analyse historique mais que l’accélération des mutations oblige à mobiliser d’autres moyens, d’autres pistes, d’autres stratégies, tactiques ou « bricolages ».
Les activités touristiques, mais aussi les pratiques ont fortement évolué au cours du siècle passé ainsi que les attentes et les comportements des touristes. Ils continuent de se complexifier du fait de la multiplication de l’offre, du développement des moyens de transports, de l’évolution des temporalités. Dans un contexte de changement climatique et social, apparaissent aujourd’hui de nouveaux « enjeux » et types d’adaptations que nous cherchons à identifier et comprendre. Quelles sont les formes de ces adaptations en termes spatial, temporel, organisationnel ? Quels impacts ont ces adaptations sur l’image, les représentations touristiques et les fréquentations ? Peut-on parler d’une vulnérabilité touristique particulière ? Quels sont les espaces, les régions, lieux et sites les plus touchés ? Le tourisme n’est-il pas lui-même un facteur de risque pour le tourisme ?
L’adaptation du tourisme est l’ensemble des ajustements des pratiques et des activités pour faire face à des pressions ou contraintes externes (changements environnementaux, nouveaux rythmes, peurs...), des aléas ou pour exploiter les opportunités (nouvelles technologies, jeux, nouvelles formes d’hébergements ou de transports, ...), afin de rester attractif dans de nouvelles conditions. Elle est aussi le reflet de ‘l’adaptation du touriste’ – ses attentes, ses exigences, ses pratiques spatiales – ce n’est pas seulement l’offre qui se modifie mais aussi la demande.
Quelles sont les différentes formes d’adaptation du tourisme ? Quelles sont les nouvelles pratiques et activités développées ? Quelles sont les conséquences pour les organisations et les territoires ?

Proposition de réflexions :

Tourisme(s) et changements environnementaux :
Face au changement et accidents climatiques, à la diminution de la biodiversité, à la modification des systèmes hydrologiques, de la qualité des eaux et de la dégradation des sols, l’activité touristique, les destinations, les voyageurs et les acteurs doivent s’adapter ou se transformer. Le tourisme se déplace-t-il vers de nouvelles régions ? Quelles sont les nouvelles activités proposées face à la dégradation de l’environnement ? Comment réduire l’impact du tourisme sur l’environnement ? Existe-t-il un tourisme environnemental ?

Tourisme(s) et pratiques touristiques :
Les pratiques sont elles aussi en évolution et sous quelles formes ? Le tourisme familial, le tourisme balnéaire, le tourisme de sports d’hiver, les activités récréatives sont bien connus, mais de nouvelles formes de tourisme se dessinent, dans des espaces atypiques et des zones difficiles, des marges. Les distinctions entre lieux de résidence, de travail ou touristiques qui s’effacent entraînent d’autres mutations. De nouvelles offres s’adaptent aux budgets plus modestes aux pratiques sportives nouvelles, sur des lieux différents. Les personnes en difficulté sont également considérées. Le handicap est géré avec plus ou moins d’attention selon les destinations et les pratiques.

Tourisme(s) et rythmes :
La question de la saisonnalité est souvent posée dans la gestion des destinations, des espaces de vacances. Les adaptations sont nombreuses pour maintenir une fréquentation
alors que les ressources évoluent. Les temporalités des voyages ne sont plus les mêmes. Ponctuées par les congés scolaires bien souvent, elles différent selon les années, les personnes et leur disponibilité. Le long séjour, le court séjour se côtoient sur des mêmes espaces et apportent des rythmes différents aux lieux obligeant les services à s’adapter. L’adaptation se pose également à d’autres échelles temporelles compte-tenu des nouveaux modes de vie. D’autres besoins émergent également en termes d’offres touristiques nocturnes ou dominicales auxquels les professionnels et les territoires doivent s’adapter.

Tourisme(s) et ressources :
Naturelles, culturelles, territoriales, les ressources touristiques sont multiples. Que sont-elles aujourd’hui dans un contexte de mondialisation, de globalisation ? Comment sont-elles gérées, voire protégées? Comment sont-elles recréées quelquefois dans des lieux adaptables, recréant l’été en hiver, l’hiver en été ? Qu’en est-il alors de l’authenticité de l’expérience touristique, Quid de ces univers artificiels? Quid du rapport de ces équipements aux habitants et aux territoires ? Le patrimoine trouve-t-il sa place dans le contexte actuel et reste-il un « attracteur » et un symbole fort pour les pratiques ? Comment s’adapte-t-il à l’émergence du patrimoine immatériel ? Quelle place pour la créativité ?

Tourisme(s) et nouvelles formes d’hébergement et de transports :
L’économie du partage est montée en puissance dans les secteurs de l’hébergement et du transport avec des sites proposant à chacun de louer une chambre ou son logement à des touristes, tel que Airbnb, ou d’utiliser le co-voiturage, tel que Blablacar. Les modes de transport existants s’adaptent beaucoup aussi, c’est le cas des transports aériens et l’évolution rapide des modèles économiques liés à ce secteur. D’autres formes plus insolites d’hébergement et de déplacement apparaissent (cabanes, bateaux, ...). Comment expliquer ces évolutions ? Comment modifient-elles l’offre actuelle d’hébergement et de transport ? Pour quelles complémentarités, quelles concurrences ? Comment les territoires, la ville, l’habitat s’adaptent-ils en termes de bâtiments, d’organisation dans des logiques de malléabilité ?

Tourisme(s) et risques :
L’adaptation naît également de la connaissance des risques naturels, sociaux, sanitaires sur un territoire. Quelles sont les relations qui existent entre tourisme, lieux touristiques et risques sur ces espaces ? Quelles adaptations ont connu les espaces, sites et pratiques ? Comment le risque est-il appréhendé et étudié pour anticiper les catastrophes éventuelles ? Quelles sont les adaptations aux risques de conflits armés ou de terrorisme ? Comment gérer les inquiétudes, les peurs ? Quelles formes de réactions à l’aléa catastrophique sous ses diverses formes ? Comment sécuriser une destination, maintenir sa fréquentation ? Peut-on faire du tourisme partout, y compris en zones de guerre ? En quoi cela est considéré comme indécent ?

Tourisme(s) et image(s) :
Qu’en est-il de l’image touristique, de la médiatisation des espaces de tourisme et des destinations ? Comment se transforme elle par rapport à la concurrence, aux nouvelles demandes de la clientèle ? Les images véhiculées par les médias sont-elles normées ou non ? Existe-t-il des adaptations particulières par rapport aux touristes originaires de pays émergents ou des touristes plus âgés ? Sont-elles des indicateurs de nouvelles pratiques ou destinations qui feraient concurrence aux canons traditionnels de l’activité (la mer, la montagne…).

Tourisme(s) et nouvelles technologies :
Comment les nouvelles technologies, telles que les applications numériques et les visites virtuelles, modifient-elles l’activité touristique ? Quelles sont les nouvelles pratiques liées à ces nouvelles technologies? Comment utiliser en retour les nouvelles technologies (application, données GPS) pour mieux connaître les touristes et le tourisme ? En quoi ces technologies sont-elles utilisées pour faciliter les besoins des visiteurs, des acteurs, gestionnaires ou institutionnels ? Sont-elles souhaitées ou souhaitables ?

Tourisme(s), aménagement et gouvernance :
L’émergence de nouvelles formes de tourisme et de nouvelles destinations touristiques s’accompagnent d’une adaptation des modes de gouvernance et de gestion, impliquant de plus en plus la participation d’acteurs locaux dans les prises de décision. Afin de rester compétitifs, les sites devront modifier leur offre face à de nouvelles demandes, leurs systèmes de fonctionnement. Comment se manifestent-ils ces enjeux aujourd’hui ? Quels sont les éléments clés des processus d’adaptation ? Quels nouveaux outils ? Quels exemples de bonnes pratiques rendant adaptable leur fonctionnement, leur architecture à ces nouvelles donnes ?

Tourisme(s) et montagne :
Une attention particulière sera apportée aux questions d’adaptation en territoires de montagne où l’ensemble des axes précédents se déclinent.

Modalités d’organisation
Les propositions de communication, comprises entre 350 et 400 mots, seront à envoyer pour le 30 janvier 2017.
Une réponse du comité d’organisation sera adressée au plus tard le 28 février 2017.
Le colloque aura lieu du 14 au 16 juin 2017 à l’université de Grenoble Alpes, sur le site de l’Institut de Géographie Alpine.
Pour le dépôt des propositions
https://astres2017.sciencesconf.org/

Le comité d’organisation
* Florent Cholat, florent.cholat@univ-grenoble-alpes.fr
* Sarah Duche, sarah.duche@univ-grenoble-alpes.fr
* Luc Gwiazdzinski, luc.gwiazdzinski@univ-grenoble-alpes.fr * Claire Revol, claire.revol@univ-grenoble-alpes.fr
* John Tuppen, john.tuppen@univ-grenoble-alpes.fr
* Céline Tritz, celine.tritz@univ-grenoble-alpes.fr
Avec la collaboration et participation des Etudiants du Master Innovation et territoire (ITER)
www.masteriter.fr





CALL FOR PAPERS
ASTRES – 7th Annual Multidisciplinary Conference on Tourism
Tourism and adaptation:
a sector and activities faced with economic, environmental, cultural and social change
14th and 16th June 2017

Université de Grenoble Alpes (IGA, Cité des territoires) France

The next annual conference of the Association for Tourism Research and Higher Education (ASTRES) will be based around the theme of “Tourism Adaptation” and the multiple forms and scales of change that characterise this sector. Contributions are welcome from a wide range of disciplines including geography, sociology, history, anthropology, architecture, law, economics, political science, psychology and sport science.

Tourism is particularly influenced by major upheavals taking place in the world. Past, current and future changes in society, the transformation of the relations between populations, space and time and the rise in uncertainty about the future all question the future of tourism. The ways in which tourism adapts are considered in terms of changing tourist behaviour, of tourist development projects and of mobility patterns, as well as in relation to territorial management systems and environmental constraints and hazards. These issues will be explored from both theoretical and empirical perspectives, at different spatial and temporal scales, demonstrating the complexity of the forms and processes of adaptation.
Tourism, tourist behaviour and the expectations of tourists have evolved substantially over the last century affecting both supply and demand. These trends continue and become more complex as new forms of tourism emerge, as different forms of transport and mobility develop, as new technologies are utilised and as time scales change. In a context of external constraints in the form of climatic and social change, tourism is faced with new challenges and the need for new forms of adaptation. What form does such adaptation take from a spatial, temporal or organisational perspective? What impacts result in terms of the image and perception of tourism? Does tourism exhibit a particular vulnerability to change? Which tourist regions, destinations and sites are affected? Is tourist development itself not a risk for the future of tourism? The conference aims to identify such issues and provide answers to these and similar questions.

Themes for discussion
For the conference potential themes for discussion and debate include:

Tourism and environmental change
New challenges for tourist development exist as a result of climatic change and climatic accidents, a reduction in biodiversity and the modification of hydrological and soil systems. Tourists and tourist destinations need to adapt their activities, leading potentially to a shift of tourism to new regions and to the development of new forms of environmental tourism. How can environmental impacts be reduced?

Tourism and tourist activities
Alongside more traditional forms of tourist activity related to seaside or skiing holidays (which themselves are changing) new types of tourism are emerging often adapted to changing forms of demand associated with the development of new sports and the need to adapt to lower budgets or to people with disabilities. In certain cases, these changes are associated with untypical or marginal areas. What are these activities and areas and what creates this demand? Distinctions between places of residence, work and leisure are becoming blurred, stimulating other mutations to tourism.

Tourism and tourist rhythms
The seasonality of tourist activities has long been a source of adaptations. Tourist demand also fluctuates in relation to the length of stay as destinations are increasing faced with the need to cater for day visitors and short and long stay holidaymakers, often with different or conflicting behaviour patterns. Changing life-styles also generate new patterns of tourism as in the case of the growth of night-time tourist activities.

Tourism and resources
Multiple tourist resources (natural, cultural, territorial) exist but how are they used and managed in a context of increasing globalisation? These resources are increasingly complemented by artificial creations, eliminating constraints such as seasonality. Does this reduce the authentic character of the tourist experience? What is the role of heritage tourism in this evolving context and how is tourism adapting in relation to the concept of “immaterial or intangible heritage”? Creativity also plays an important role in developing new tourist resources.

Tourism and new forms of accommodation and transport
The “sharing economy” is rapidly developing especially in relation to new forms of renting accommodation and transport (web sites such as Airbnb, Uber, Blablacar), providing new opportunities for consumers but challenging existing operators. Air transport continues to grow rapidly but with changing economic models. What are the factors that have promoted these and other changes and what are their impacts on more conventional forms of transport or accommodation? How have tourist destinations adapted to these changes?

Tourism and risk
Adaptation also occurs as knowledge increases of different forms of risk affecting tourist destinations – natural or health hazards, risks for society. This raises the question of how
links between tourism, tourist destinations and risks are evolving. The perception of risk by different tourist actors is also important particularly in terms of anticipating future disasters. In this context how can the fears of populations be managed or diminished and in what ways can tourist destinations be made more secure so as to maintain tourist flows? In the face of the development of new forms of tourism (for example, “black tourism”), what attitudes should be adopted? Is it morally acceptable to visit war zones?

Tourism and tourist images
Numerous questions might be posed in this field. How, for example, are images and the perception of tourism changing as media coverage of tourist destinations increases? What effect do these images have on competition and what is their impact on tourist demand? Do these images respect norms and how are they adapted to different market segments (tourists from emerging countries or senior citizens, for example)? What are their roles in the development of new tourist destinations compared with traditional locations and to what extent can they be used as indicators of new tourist trends?

Tourism and new information technologies
The main question concerns how new information technologies are changing tourist activities and tourist behaviour. How can the data generated by these technologies be used to enhance knowledge of tourists themselves and of their activities? What impact does this have on the development of new tourist products and destinations? How are virtual tourist environments used to inform visitors and to improve destination marketing and management? Are all such innovations desirable?

Tourism, planning and development and governance
The emergence of new forms of tourism and new tourist destinations is accompanied by the adaptation of management systems and governance, increasing involving the participation of a range of local stakeholders in decision making. Faced with increased competition, destinations need to modify their tourist products, facilities and environment (including in the architectural field), as well as their systems of management. How are these issues being tackled? What processes and tools are used to effect change? It would be particularly interesting to analyse examples of best practice in these different areas of change.

Tourism and mountainous regions
Special attention will be given to the analysis of the above themes with respect to the adaptation of tourism in or in relation to mountainous regions.

Practical information
• Proposals for conference papers (which can be submitted and presented in English) containing a maximum of 400 words should be sent no later than 30th January 2016.
• The Organising Committee will reply to your proposal by the 28th February 2017.
• The Conference will take place at the Institut de Géographie Alpine at the University of Grenoble-Alpes between the 14th and 16th June 2017.
• You can connect : https://astres2017.sciencesconf.org/ Organizing committee :
* Florent Cholat, florent.cholat@univ-grenoble-alpes.fr
* Sarah Duche, sarah.duche@univ-grenoble-alpes.fr
* Luc Gwiazdzinski, luc.gwiazdzinski@univ-grenoble-alpes.fr * Claire Revol, claire.revol@univ-grenoble-alpes.fr
* John Tuppen, john.tuppen@univ-grenoble-alpes.fr
* Céline Tritz, celine.tritz@univ-grenoble-alpes.fr
With participation of Master Innovation et territoire (ITER) students (www.masteriter.fr)
Conférence Luc Gwiazdzinski, UGA, Laboratoire Pacte, "Chrono-urbanism : Society, space an time", Shanghai University, Institut Smart City, 27 december 2016.
Ici aussi les questions de qualité de vie et de bien-être sont essentielles.

Conférence Luc Gwiazdzinski, UGA, Laboratoire Pacte, "Night-time", Shanghai University, Institut Smart City, 28 december 2016.
Ici la plupart des activités restent ouvertes une grande partie de la nuit. Les transports publics qui s'arrêtent sont remplacés par DiDi (Uber local).


jeudi 1 décembre 2016

The Urban Night: a Space Time for Innovation and Sustainable Development

https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-01399557

Luc Gwiazdzinski. The Urban Night: a Space Time for Innovation and Sustainable Develop- ment. Articulo - Journal of Urban Research, Articulo - Revue de sciences humaines asbl, 2015, Urban night, <URL: http://articulo.revues.org/3140>. <halshs-01399557>

Just like the human body, cities are bound by the rhythm of the transition between day and night. We are familiar with the city in daytime and have studied it closely, but the nighttime the city is too often forgotten. In Northern regions, where daylight is fleeting in the wintertime, cities have long carried out “daytime” activities in darkness. However, the colonization of the night is occurring in other regions as well. Today, this neglected space-time is very much coveted. More and more, human activities are unfolding during the night, constructing a new domain of work and leisure. Our hyper-modern society, characterized by disruptions to the social division of time, and marked by the individualization of behavior, changes in working rhythms and a new importance accorded to free time, has transcended the barrier of darkness. The nighttime city, as a clarification of the day, reveals the human condition and requires our full attention. The urban night, a long-forgotten dimension of the city, is now a central field of interest for researchers, communities and town councilors. Even better, it has become a space- time of innovation in relation to which town planning and the sustainable city can be rethought. In a society that is rethinking its nychthemera, the night has a lot to offer the day and the future.

La vérité cachée sur le système scolaire

jeudi 24 novembre 2016

Appel à articles RGA "Nuits et montagnes" /Nights and Mountains


Cet appel à articles interroge les évolutions des nuits de montagne dans les différentes dimensions historiques, économiques, sociales, culturelles, territoriales ou environnementales. Le questionnement s’inscrit dans une approche chronotopique et une rythmanalyse de la société et des territoires en 24/7, 24h / 24 et 7 jours /7. L’hypothèse centrale de l’appel à articles est que les montagnes ne sont pas épargnées par l'extension du domaine du jour et qu’elles deviennent des territoires de tensions, d’investigation, de créativité et d’expérimentation qui nous obligent à repenser nos modes d’habiter en y intégrant la dimension nocturne et temporelle.

This call for articles probes the development of mountain nights in their various historical, economic, social, cultural, territorial and environmental dimensions. This inquiry forms part of a chronotopical investigation and rhythmanalysis of societies and territories in which we examine the organization of time along the 24-hour daily cycle, the weekly cycle of seven days and combinations of the two. The central assumption of this call for articles is that mountains have not been spared the reach of the day into the night, and are becoming territories of tension, investigation, creativity and experimentation that compel us to rethink our ways of living by examination of their nocturnal and temporal dimensions.
https://calenda.org/380518

Will Straw

Luc Gwiazdzinski 


samedi 19 novembre 2016

Conférence, « Quand la nuit éclaire le jour », Métropole de Lille, Luc Gwiazdzinski, 21 novembre, Villeneuve d'Asq

« Quand la nuit éclaire le jour »
Conférence de Luc Gwiazdzinski, Géographe
Enseignant chercheur à l'IGA (Université Grenoble Alpes), laboratoire Pacte
Métropole européenne de Lille
Lundi 21 novembre 2016, 14 h 30
au Forum Départemental des Sciences
1 place de l’Hôtel de Ville
Villeneuve d’Ascq

Conférence Pour un design des politiques publiques, Luc Gwiazdzinski, Université de Montréal, 23 novembre 2016

Conférence
Luc Gwiazdzinski
Pour un design des politiques publiques.
Nuits, dimanche, saisons. De l'aménagement de l'espace à un aménagement des temps.

Mercredi 23 novembre à 16 h 30
Salle 1150 de la Faculté de l’aménagement.
Université de Montréal
aboratoire FOCOLUM gérée par Tiiu Poldma.
Pavillon de la Faculté de l’aménagement
2940, chemin de la Côte-Sainte-Catherine
Montréal (Québec)  H3T 1B9
www.design.umontreal.ca<http://www.design.umontreal.ca/>


Luc Gwiazdzinski est géographe et urbaniste. Il dirige le Master « Innovation et territoire. Créativité et design des politiques publiques » (www.masteriter.fr) à l'Université Grenoble Alpesen France. Chercheur au laboratoire Pacte (UMR 5194 CNRS) et associé à l'EIREST (Paris 1 Sorbonne) et au MOTU (Milan), il a dirigé de nombreux programmes de recherche et colloques sur les questions des temps urbains, de la ville, de la nuit et des temporalités. Il a notamment publié les ouvrages suivants : La ville 24h/24, 2016, Rhuthmos ; La nuit dernière frontière de la ville, 2016, Rhuthmos ; L'hybridation des mondes, 2016, Rhuthmos.

mardi 15 novembre 2016

Conférence "Quand le jour éclaire la nuit", lucGwiazdzinski, Metropole européenne de Lille, 21 nov 2016

Conférence "Quand le jour éclaire la nuit" Metropole européenne de Lille, 21 nov 2016 14h

Conférence "Quand le jour éclaire la nuit", lucGwiazdzinski, Metropole européenne de Lille, 21 nov 2016

Conférence "Quand le jour éclaire la nuit" Metropole européenne de Lille, 21 nov 2016 14h

Lancement du numéro d'Intermédialites "habiter la nuit"/"Inhabiting The Night" mardi 22 18 h à Montréal

Lancement du numéro d'Intermédialites "habiter la nuit"/"Inhabiting The Night" mardi 22 18 h à Montréal 9 avenue Duluth Est

https://www.erudit.org/revue/im/2015/v/n26/index.html

interview sur la nuit urbaine, El Pais, 11 novembre 2016

"En general, los expertos hablan de la necesidad de compatibilizar usos, de convivir, pues si un vecindario sin vecinos sería un parque temático que perdería casi todo su atractivo; sin ocio, también el nocturno, sería un espacio “esterilizado, muerto”, asegura el geógrafo de la Universidad de Grenoble-Alpes Luc Gwiazdzinski. “La noche se ha convertido en un espacio esencial e irrenunciable para hacer sociedad”, añade.

http://politica.elpais.com/politica/2016/11/11/actualidad/1478882274_125199.html?0p19G=c

vendredi 11 novembre 2016

Habiter (la nuit) / Inhabiting (the night), Straw W., Gwiazdzinski L. Revue Intermédialités Numéro 26 • automne 2015


Revue Intermédialités
Numéro 26 • automne 2015
Habiter (la nuit) / Inhabiting (the night)
sous la direction de Luc Gwiazdzinski et Will Straw
Accessible en ligne sur érudit
www.erudit.org/revue/im/




Université de Montréal
C.P. 6128 succursale Centre-Ville
Montréal (Québec)
Canada H3C 3J7
intermedialités@gmail.com


Habiter (la nuit) / Inhabiting (the night)
Luc Gwiazdzinski (Université Alpes Grenoble) et Will Straw (McGill University)

La nuit urbaine à l’ère de la prospérité (1945-1965)
Nathalie Simonnot (Laboratoire LEAV, École nationale supérieure d’architecture de Versailles)

A Reflection on Light as a Medium: Surveillance, the Sublime, and Poetics in Montreal’s Nocturnal Landscape
Sylvain Bertin (Université de Montréal)

Échappée nocturne sur l’autoroute du Soleil : propositions pour une lecture paysagère de la section Beaune–Marseille
Vincent Marchal (Université de Lorraine)

Festive, libertine, rebelle : Montréal et la nuit
Eleonora Diamanti (Institute for the Public Life of Arts and Ideas, McGill University)

Danser au son d’un orchestre dans le Montréal nocturne de l’entre- deux-guerres : salles de danse, gramophone et radio
Sandria P. Bouliane (McGill University) et Peggy Roquigny (Université du Québec à Montréal)

Quand le média radio habite la nuit
Marine Beccarelli (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Peuples de la nuit
Julie Savelli (Université Montpellier 3)

Recherche-création / Research-creation
Exprimer des états nocturnes
Diane Poitras (Université du Québec à Montréal)

Artistes invités / Guest Artists
De la flaque à l’ampoule
Nathalie Brevet_Hughes Rochette

Supplément web radio / Podcast
L'archive en ligne de la troupe de théâtre Dora Wasserman
Rémy Besson (Université de Montréal), en collaboration avec Solenn Hellégouarch et Pierre Lavoie, avec la participation de Philippe Despoix (Université de Montréal)

Il y a peu, la nuit, symbolisée par le couvre-feu, était encore le temps de l’obscurité, du sommeil et du repos social. Mais les temps ont changé. Si l’expérience de la nuit et sa signification ont été transformées au cours des deux derniers siècles, cela est dû, dans une large mesure, à la manière dont la ville et les médias ont investi la nuit. Cherchant perpétuellement à s’émanciper des rythmes naturels, l’Homme a peu à peu artificialisé la vie urbaine et colonisé les nuits urbaines. Dimension longtemps oubliée de la ville, la nuit urbaine est désormais un champ d’intérêt central pour les chercheurs, les collectivités et les édiles. Si l’apparition de l’éclairage nocturne a donné sa forme à l’urbanisation de la nuit, elle a aussi largement contribué à sa médialisation. Les systèmes d’illumination qui redessinent et esthétisent le paysage urbain sont à l’origine d’une complexification de la sémiosis propre à la vie nocturne. Dans le même temps, et depuis le 19e siècle, le faisceau des formes de divertissement nocturne propres à nos sociétés technicisées — du théâtre au cinéma, en passant par les émissions télévisuelles aux heures de grande écoute — a fait de la nuit un terrain propice à une certaine effervescence intermédiale.

Nous pouvons parler, aujourd’hui, d’un champ de recherche émergeant, celui des night studies ou « études de la nuit ». Ce champ de recherche rassemble et croise des travaux d’historiens, d’urbanistes, de spécialistes de la culture visuelle et d’analystes des politiques gouvernementales. Le nombre croissant d’histoires de la nuit montre à l’évidence que les significations que revêt la nuit sont loin d’être naturelles, elles sont bien plutôt profondément liées au changement de conditions économiques, géographiques et techniques. Ainsi, aux dires des féministes observatrices de la vie urbaine, c’est depuis le 19e siècle que les dangers et les opportunités qui guettent plus spécifiquement les femmes, la nuit, questionnent le « droit à la ville pour tous ». De même, un intérêt récent pour les villes créatives et l’économie dite nocturne a nourri les écrits sur le rôle de la nuit dans les conflits sociaux générés par la gentrification.

Les usages métaphoriques de la nuit sont multiples. Le large corpus de discours qui évoquent la nuit présente parfois celle-ci comme un passage entre deux états, comme la métaphore de l’obscurcissement de la vérité ou au contraire de sa découverte. En tant que passage, elle est imaginée en termes spatiaux, comme un territoire à traverser. Dans l’ordre de la connaissance, la nuit a désigné autant le refuge de la sagesse que la condition de l’ignorance. Dans le langage courant, « la nuit des temps » est une période très reculée dont on ne sait rien, et le progrès conduit nécessairement vers la lumière. « Nous demandons légitimement à la pensée qu’elle dissipe les brouillards et les obscurités ». On « chasse l’obscurité », on « fait la lumière », on « éclaircit la situation », on « met au jour ». « Beau, belle comme le jour » se dit d’une personne d’une parfaite beauté.

Inversement, dans son rendu fictionnel ou artistique, la nuit est le lieu où l’on découvre des vérités et assume des identités nouvelles. Dans son livre Buenas Noches, American Culture, Maria DeGuzmán évoque des « night studies », selon la formule d’abord suggérée par l’écrivain afro-américain Cyrus Colter, pour désigner ces formes de savoirs élaborées dans la nuit par les exclus (« subalterns ») : « la nuit offre aux cassés de la rue, des hommes, majoritairement des Beats “blancs” et mécontents, et aux groupes racialisés et marginalisés socioéconomiquement (soit les Afro-Américains et les Latinos) un espace-temps tant physique que moral leur permettant de revenir sur les difficultés de leur existence [notre traduction] ». La nuit, en ce sens, est à la fois un refuge contre des circonstances oppressives et un lieu de réflexion où peuvent se développer de nouveaux modes de pensée critique


jeudi 13 octobre 2016

L'appropriation inventive et critique", la Colonie (Paris) 20-21-22 octobre 2016.

L’APPROPRIATION INVENTIVE ET CRITIQUE


Colloque initié par Gaëtane Lamarche-Vadel
en collaboration avec LAVUE / Institut ACTE / PACTE / IGA

20-21-22 octobre 2016

École nationale d’architecture Paris-la-Villette ; La Colonie (Paris)


Comité scientifique : Manola Antonioli (philosophe), Alessia de Biase(anthropologue),
Luc Gwiazdzinski (géographe), Jacinto Lageira (philosophe),
Françoise Parfait (plasticienne), Gaëtane Lamarche Vadel (philosophe)

Partenaires Institut ACTE, UMR 8218 CNRS, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; 
École nationale supérieure d’architecture de Paris La Villette LAVUE ;
Laboratoire Pacte - UMR 5194 CNRS, Université Joseph Fourier de Grenoble, IGA ; 
Ministère de la Culture (BRAUP)

Nous remercions particulièrement La Colonie qui nous a généreusement accueillis


L’appropriation est un phénomène à double face : négatif, quand il est un moyen de s’accaparer des biens, des territoires ou de s’arroger des pouvoirs indument, mais, positif, quand il est un processus d’usage, d’emprunt, de recyclage qui réactualise, re-sémantise, redonne du temps à ce qui a été rejeté, suranné, oublié, en suspens. Inversement, tandis que l’appropriation privatisante peut être perçue comme sécurisante, l’appropriation régénératrice et réparatrice est aussi perçue comme parasitage, désordre, anarchie.

Dans le régime de la propriété privée, des lois protègent le premier mode privé de l’appropriation, tandis que l’autre, relégué à la lisière du droit, est souvent considéré comme relevant de l’usurpation et de illégalité. C’est pourtant sur ce dernier versant de l’appropriation convoquant l’intelligence collective que naissent des propositions de vie sociale fines et complexes, et que s’expérimentent les relations aux territoires les plus constructives. En témoignent déjà de nombreuses expériences et des expositions, telles que AlterachitecturesRearchitectures, Eco urbanisme, Suspended Spaces, ont présentées.
Entre résistance, indignations et désobéissance, les manifestations et occupations temporaires de places (Occupy Wall Street, Indignados, Printemps arabes…), l’installation de Zones à défendre (ZAD), les squats (de subsistance), les campements de SDF ou les « occupations potagères » (jardin d’utopie) sont d’autres formes d’appropriations temporaires qui doivent être examinées. 

Qui sont les acteurs de ces appropriations ? Quelles sont ses formes spatiales ? Quels sont les territoires concernés ? À quelles échelles spatiales opèrent-elles ? A quelle échelle temporelle, de l’infra-quotidien à l’événementiel ? Pour quelle durée ? Quels sont les liens entre ces appropriations et les réseaux sociaux ? 
Comment ces pratiques entrent-elles en dialogue avec d’autres mouvements tels que les Fab labs ou Hackerspace, le retour du Do itYourself , du faire et des Makers (Anderson, Lallemand), mais aussi l’économie de la contribution et du partage, les communs (Laval, Dardot) ou les « en-commun » ? Comment analyser ces nouveaux modes d’appropriation ? Les concepts de « territoires », de « moments » (Lefebvre), « situations » (Debord) de « scènes » (Straw) sont-ils pertinents pour saisir ces processus multi-scalaires et fractals. Quels collectifs ? Quels métissages ? Quels impacts sur « l’espace public » (Habermas) et les espaces publics de la ville ? 

Dans les années 1960, les artistes s’approprient les objets de consommation usuels qu’ils écrasent, combinent, déplacent, transforment ; ils puisent dans le quotidien commun, dans l’inventivité collective et anonyme, la source et la matière de leurs œuvres — source à laquelle la « reprise » fait perdre tout caractère ontologique et qui ainsi rejoint le côté artificiel du « ready made ». Le geste appropriatif s’applique également aux productions artistiques, objet culturel et de consommation comme un autre — en tous les cas, c’est ce que soulignent les appropriationnistes. Ceux-ci ont ainsi joué des contradictions de l’appropriation double face (privative et critique) et au lieu de les dissocier, ils les ont liées et en ont fait leur miel. De l’unicité de l’œuvre, de sa part inaliénable qu’ils se sont appropriés, ils font le contenu de l’œuvre aliénable (en tant qu’objet commercial). Dans les deux cas, la valeur subjective est clairement inexistante, soit en raison de la reprise explicite d’une œuvre par une autre œuvre, soit en raison de la capture d’un fragment de réalité trouvé. C’est alors l’appropriation elle-même qui devient l’acte ou le signifiant artistique. 

En effet, celui-ci est déterminant dans le ré-emploi, la reprise, le recyclage, le re-mixage, le re-enactment des formes, des matériaux, des lieux, des événements qui, à leur tour, sont repris par une esthétique marchandisée.
De la moitié du siècle dernier à aujourd’hui les artistes ont multiplié à l’infini les possibles appropriations artistiques empruntant à l’histoire de l’art, aux clichés culturels, à l’esthétique de la technique, puis au web leur matériaux et leur sujets, leur inspiration et leur mode de représentation. Les artistes « appropriationnistes » ont anticipé le rôle qu’allait jouer l’appropriation dans le domaine numérique.
Si, dans le champ artistique, révéler les contradictions et jouer avec elles avait une valeur critique et réflexive, dans le monde industriel du numérique les contradictions sont supprimées (ou ignorées). Tous sont invités à s’approprier le fonctionnement de l’ordinateur, de l’internet, du Web. L’appropriation libre non contraignante débouche pour les uns sur des outils de connaissance, de communication, sur des réels services au quotidien ; pour les autres, elle est une appropriation business qui de façon occulte fait de ces appropriations naïves des internautes une nouvelle énergie « durable », source de richesse infinie. 

Seulement, cette infrastructure déterminante n’est pas visible. L’appropriation prédatrice se dissimule au milieu de l’appropriation d’usage et de partage, dont elle enregistre et exploite moins le contenu idéologique que les navigations, les clics, les choix, les géolocalisations. L’usage, l’adaptabilité, la versatilité – caractéristiques de l’appropriation subjective –, entrent aujourd’hui en tant que variables dans les méthodes algorithmiques ; ce qui permet à l’appropriation lucrative d’étendre son efficacité et d’avaler l’autre bord de l’appropriation alternative. Pour le commun des mortels, poison et remède tendent dès lors à ne faire plus qu’un. L’appropriation curative, critique, inventive est-elle entrain de disparaître ? 

Chercheurs et artistes capables de saisir et de décrypter ces opérations algorithmiques accessibles/inaccessibles et d’en offrir un maniement plus collectif voire plus créatif sont-ils entrain d’inventer d’autres modalités d’appropriation ? 

                          
PROGRAMME

JEUDI 20 (APRÈS-MIDI)

14h - Accueil
14h30Introduction générale à 5 voix Manola AntonioliAlessia de BiaseLuc GwiazdzinskiJacinto LageiraGaëtane Lamarche-Vadel
IM-PROPRIÉTÉS
Introduction et modération : Gaëtane Lamarche-Vadel
15h20 - Christophe Cuzin : « Y a quelqu’un !? »
16h - Marie-Jeanne Zenetti : Poétique du squat
16h40 - Kader Attia : De la réappropriation à la réparation 
17h20-18h15 : Débat 
18h30 - Apéritif


9h15 - Accueil 
Introduction et modération : Alessia de Biase et Luc Gwiazdzinski,
QUOI DE NEUF ?
9h30 - Chloé Bodart : L’appropriation généreuse
10h10 - Paola Berenstein Jacques : « La pureté est un mythe » : appropriation du populaire dans l’art brésilien des années1960
Pause-café 
11h - Marti Peran : What to do ? Occupy against participation
11h40  - Laurence Corbel : Usages et finalités de l’appropriation dans les théories d’artistes 

12h20-13h15 : Débat 

 Déjeuner (sur place pour les intervenants)

TOUS DES BANDITS ?
Introduction et modération : Jacinto Lageira et Françoise Parfait
14h30 Hugo Pernet, hate my music
15h10- Valérie Laure Benabou : Appropriation artistique et propriété intellectuelle : l’art appartient-il à quelquun ?

pause


16h - Ludovic Chemarin© par Damien BeguetAchat ou appropriation 
16h40Ariel KyrouÉloge critique des bandits du numérique
17h20-18h30 : Débat





Samedi 22 - ENSAPLV
118/130 avenue Jean Jaurès, 75019



9h30 - Accueil 
DES PRATIQUES (PAS) ORDINAIRES
Introduction et modération : Manola Antonioli
9h45 - Mina Sharouz-SaidiAppropriations spatiales, mixité et genre. L'exemple du métro de Téhéran
10h30 - Cécile MahiouAppropriation critique : autour d’espèces d’espaces.
11h15- Etienne Delprat : De l’acte architectural à une architecture en acte
12h00-12h45 : Débat 

Allocution de clôture Luc Gwiazdzinski : Quelle grammaire pour penser la ville de demain ?





Envo